Riskers, ou l’éloge du don de soit

Par VDB | le 15/09/21

Si ces Geneva Watch Days furent l’occasion de retrouver avec plaisir des marques ainsi que des hommes et des femmes que nous connaissions déjà, ce fut aussi l’occasion de belles découvertes, autant horlogères qu’humaines, Riskers se classant incontestablement dans cette deuxième catégorie. En effet, si nous avions vu passer quelques visuels, nous étions jusqu’à présent restés assez éloignés de son univers pourtant si riche.

Une histoire humaine avant tout, la création du projet bien entendu, mais la petite histoire derrière la grande surtout, en mettant en avant des hommes et des femmes qui ont fait passer le bien commun devant leur propre existence. Là est le crédo de Riskers, créer des montres s’inspirant de la vie d’acteurs du quotidien, à la fois primordiaux et discrets, tout en supportant financièrement, par le versement d’une partie du prix de vente du garde-temps, à l’association ou l’organisation supportée par ces « égéries » positives.

 Béthincourt front lorrain, 1916. Journal de bord du chasseur alpin Albert. « Le calme règne sur la tranchée. Voilà 24 heures que les canons se sont tus. Chacun s’occupe comme il peut. Henri peste sur sa montre de poche : c’est vrai qu’ici, dans le froid, avec tout le barda, elle n’est pas commode à sortir. Il veut la fixer au poignet. Après tout, pourquoi pas ? On soumet l’idée à Eugène le mécano. Il hausse les épaules. Mais il aime les défis : il s’est bien sculpté une tasse dans une douille d’obus de 75… En un rien de temps, Eugène fixe des anses de chaque côté de la montre et y attache une lanière de gourde. « Tiens la voilà ta montre. J’ai dû la décaler, du coup le 12 n’est plus dans l’axe. Je l’ai peint en rouge pour que tu le repères !» On court montrer le chef d’œuvre aux copains. On partage tout. Adieu les éclats de verre dans le ventre en cas de déflagration, fini le temps perdu à chercher sa tocante au fond du gilet pour être sûr de ne pas louper le départ en patrouille… La section adopte immédiatement la trouvaille. Vous allez voir qu’on va créer une mode. »

Mars 2011, Paris. Diplômé en Économie d’une des plus prestigieuses universités européennes, Guillaume d’Aboville avait une brillante carrière devant lui. Un jour, pour donner du sens à sa vie professionnelle, il décide de la mettre au service des plus faibles en rejoignant l’ONG Enfants du Mékong, dont il est aujourd’hui le Directeur Général. Mais ne lui dites surtout pas qu’il a « risqué » sa carrière pour les enfants défavorisés d’Asie... C’est devenu son moteur ! 

2015, Nord du Kurdistan Irakien. Médecin urgentiste, Pierre Muller occupe ses congés à sa façon : il s’envole vers les pays en guerre pour y préparer la paix avec l’association Douleur Sans Frontières. Main dans la main avec les équipes locales, il œuvre à la prise en charge médicale extra-hospitalière de la douleur et du stress post traumatique chez les populations civiles.

 

Septembre 2019. Entraînement commando intensif au Groënland, opérations contre l’orpaillage clandestin dans la forêt amazonienne, lutte anti-terroriste au Sahel, une zone de l’Afrique plus grande que l’Europe… Les Troupes de Montagne sont partout, même là où on ne les attend pas ! Des hommes et des femmes anonymes que l’exigence de la montagne a transformés en combattants hors du commun. 

Ce sont ces histoires, ainsi que les valeurs qu’elles véhiculent qui donnent l’envie à Pierre Guerrier, Ex cadre Richemont, et Thomas Noël, Serial Entrepreneur, les deux créateurs de la marque de se lancer dans une démarche atypique : concevoir et fabriquer des garde-temps authentiques pour inspirer, encourager, célébrer et partager les actes de courage au quotidien, quels qu’ils soient !

 

S’ensuit un design, issu du coup de crayon de Malo, les échanges passionnés, ayant donnés naissance à des garde-temps qui adoptent tous les codes du luxe : que ce soit dans le dessin, les formes ou encore les finition, mais comme les hommes et femmes qu’elle célèbre, la marque se veut accessible.

Trois des quatre références seront produites en séries limitées et l’intemporelle Chapter 1 sera numéroté. 

Les montres Riskers invitent au voyage : dans le temps, mais aussi et surtout au cœur de l’Homme. En revisitant la montre du poilu, Riskers propose une transposition plus qu’une commémoration nostalgique de la montre gousset. Fidèle au 12 rouge des montres de poilus, celui de Riskers ressort au premier regard, tout comme le K du logo, il évoque celui qui brise le cercle du confort et prend un risque pour la communauté, le crédo de la marque.

 

Les mouvements équipant les garde-temps sont Suisses. Les modèles automatique provenant de chez STP, réputés pour leur robustesse, ils disposent d’une réserve de marche de 44 heures environ et présentent une seconde centrale ainsi qu‘une date à 3 heures, alors que les modèles quartz sont équipés de mouvements Rhonda 715 affichant également une seconde centrale ainsi qu’une date à 3 heures.

Le gabarit de la montre, 43mm pour 12.35mm d’épaisseur se montre suffisamment contenu pour proposer un confort suffisant quelque soit le diamètre de poignet, les tarifs restent raisonnables avec 590€ ttc pour les quartz, et 1 430€ ttc en automatique. 

Les modèles sont à retrouver dès maintenant sur le site de la marque