Atelier JALAPER, aux confins des garde-temps et des belles mécaniques

Par VDB | le 20/08/21

L’été, c’est l’occasion de tous les dépaysements, mais c’est aussi l’occasion des changements de rythmes, l’occasion rêvé pour la rédaction de WhatchEmotion de rencontrer dans une atmosphère estivale, Louis Jalaber, l’un des deux fondateurs d’Atelier Jalaper, une jeune marque Franco-Belge avec un peu de Suisse dedans, ambitionnant de fusionner leur passion horlogère, avec un amour profond pour les belles mécaniques automobiles.

L’histoire commence sur les bancs de l'école de commerce parisienne (l'ESCP Europe), avec la rencontre de Louis et Simon Szleper. Leur amour commun pour les gardes temps et les belles mécaniques historique fait clic, clac, et peut être même tic-tac, en semant la graine de ce projet un peu fou : une montre embarquant un morceau d’élément de carrosserie d’un modèle mythique, ce qui n’existait pas encore à ce moment-là.  Aston Martin ! Le cible est vite trouvée, et pas n’importe laquelle, une DB5 s’il vous plait.

 Plus facile à dire qu’à faire, Constantin Sohier, jeune designer, est alors recruté sur concourt, et, heureux hasard (ou pas par hasard du tout !), celui-ci officie principalement dans… l’automobile !

 

Reste à trouver, un capot en bon état permettant la découpe des 500 premiers cadrans ( !!!), du côté de Londres évidemment, le bon partenaire pour l’industrialisation si particulière des quatre déclinaisons, du côté de la Chaux-de-Fonds, évidemment, par l’intermédiaire de Stéphane Muller, spécialiste de la conception et production de boitiers horlogers, et à confronter tout cela au révélateur Kickstarter. Japon, Australie, Grande-Bretagne, Nouvelle Zélande, Qatar, Mexique, France et bien sûr, Belgique, les passionnés répondent à l’appel, avec pour résultat une campagne vite bouclée, pour un concept validé.

18 mois et 600 montres livrées plus tard, Atelier JALAPER se porte bien, merci, travaillant désormais à son nouveau projet, et notre petit doigt nous dit que c’est un morceau de mythologie automobile Italienne qui pourrait bien se retrouver au poignet ! 

 

Quelle sensation d’ailleurs, que de porter ces garde-temps, puisque nous avons eu le plaisir, lors de notre rencontre, de pouvoir manipuler et porter toutes les version pour une prise de contact. Les finitions sont tout à fait à la hauteur d’une montre proposée aux alentours des 1 000€ (de 800 à 1 150€ pour être précis) , avec de magnifiques cornes évidées ainsi que des ajustements à la hauteur.

Le cadran, pièce maitresse de la montre, se veut « vivant », chaque aspérité d’origine du capot étant conservée, le traitement au laser des décrochés haut et bas faisant preuve d’une grande maitrise de l’ingénierie. C’est sobre, tout en subtilité, mais incroyablement réussi, à l’image d’une DB5 en sommes. 

La salle des machine abrite de son côté un inusable Miyota automatique, permettant de conserver un prix de vente raisonnable. Habillez le tout d’un très joli bracelet en cuir de type racing, et vous obtenez une pièce particulièrement réussie et aboutie pour une première, sans oublier un confort cinq étoiles.

 

A noter qu’il reste encore quelques pièces disponibles, directement sur le site internet atelierjalaper.com