Fuchs & Gov, à la découverte de la micro marque Belge.

Par VDB | le 31/05/23

Si nous ne vous avions pas présenté de micro-marque depuis un bon moment, ce n’est en aucun cas que nous n’en avions plus le gout, ni même la matière, mais tout simplement le manque de temps. Mais il faut justement parfois le prendre, le temps, lorsqu’au grès de nos pérégrinations, il nous arrive de rencontrer quelques pépites. Et celle dont nous allons vous parler aujourd’hui, nous la suivons depuis quelques mois sur les réseaux sociaux, où une image présentant un cadran aux magnifiques reflets avait attirée notre attention. Cette marque, c’est Fuchs & Gov, du nom de ses deux fondateurs Belges, Lionel Fuchs et Alain Goveart, qui se sont rencontrés en 2006 autour de passions commune pour l’horlogerie ainsi que l’automobile, pour finalement sauter le pas en 2021, en pleine crise du COVID.

Et cette aventure commence avec le modèle Ultima édité à 50 exemplaires, tous vendus désormais, et ancrant les fondement stylistiques de nos compères, basés sur un cadran Californien, avec chiffres Romains sur la moitié supérieur et chiffres arabes sur la partie basse, et des reflets attirants l’œil. Ce cadran se voit décalé d’une heure, afin d’être parfaitement lisible lorsque les mains sont positionnés au volant, passion automobile oblige, et une complication réserve de marche pour offrir une montée en gamme visuelle bienvenue. Faisant le choix de laisser de coté le Swiss Made, pour une meilleure accessibilité financière puisque proposée 1 500€, un mouvement automatique Miyota fut choisit pour sa excellent rapport qualité/fiabilité/prix, et l’assemblage effectué directement en Belgique.

Suite à ce premier succès, un second modèle dénommé « The First », car étant  probablement le premier en série conséquente après ce ballon d’essai, et en reprenant les grandes lignes, cadran, mais remis à 12 heures, boitier, bracelets, ainsi que le fournisseur du calibre dans un modèle diffèrent, avec l’objectif de rester sous la barre des 1 000€, à 999€ très précisément. S’y ajoute la possibilité de customiser les aiguilles, les index, le bracelet voir même l’écrin, pour quelques dizaines d’euro, ce qui est inédit à ce niveau de prix.

 

Le choix se faisant désormais entre quatre couleurs de cadrans, chacune étant limitée à 300 exemplaires, il y a fort à parier que nous ne trouvions au final pas deux montres identiques. Et puis ces reflets, à tomber sur la verte, impressionnant sur la bleue, plus discrets mais bien présent sur la noire ainsi que sur la blanche, en réalité grise mais passant parfois au blanc sous l’effet de la lumière. 

Bien sûr l’histoire ne s’arrête pas là, puisque de nombreux projets, dont nous vous parlerons en temps et en heures, sont encore dans les cartons, à commencer par une version féminine, voir une GMT seraient notamment à l’ordre du jour d’ici la fin de cette année.

 

Les modèles The First sont configurables et commandables directement sur le site de la jeune et prometteuse marque