Casio G-Shock GW-5510-1jf, assurance tout risque

Par VDB | le 03/12/20

Pour ce premier essai, nous souhaitions quelque chose de simple, fiable, robuste, réputé, et pas cher. Tout le portrait-robot d’une Casio G-Shock ! Un modèle « square » de référence GW-5510-1jf précisément.

Le premier contact avec cette G-Shock, se fait par l’intermédiaire d’une boite en métal noir de forme hexagonale, joliment travaillée et badgée de couleur tranchées, cachée dans une sur-boite en carton. A l’intérieur, sous la carte de garantie accompagnée du manuel, apparait l’objet de notre convoitise, camouflée dans un sandwich en mousse noir. Discrétion, toujours discrétion. Une fois la montre en main, on est frappé par une sensation de compacité, malgré des dimensions qui laissaient présager un volume supérieur : 45.4mm de large, pour 13.6mm d’épaisseur. Rien de tout ça, même sur un poignet d’environ 17cm, donc plutôt petit, la montre ne jure pas, bien au contraire, sa présence relativement discrète (pour une G-Shock), en fait une montre assez passe partout.

Evidemment le look est typé, mais dans la mesure ou il traverse le temps depuis maintenant bientôt 40 ans, c’est devenu un grand classique, un mythe même. Et justement, notre GW-5510 du jour est la digne descendante de la DW-5000C, ayant fondé la dynastie. Même tête au carré, même disposition générale de son cadran, mêmes quatre boutons aux même quatre coins de la montre, même type de bracelet, même police de caractères, aucun doute, la mamie vieillie bien !

Pourtant il ne s’agit plus du tout de la même montre, notre version moderne bénéficiant d’une alimentation solaire particulièrement efficace, de protection supplémentaires (particulièrement raides !) sur les boutons ainsi qu’un radio-pilotage permettant à la montre de se connecter automatiquement la nuit (ou manuellement quand vous le désirez) afin d’être toujours parfaitement à l’heure. Appréciable ! Et puis s’il n’est pas possible de capter le signal d’étalonnage, pas de panique, la dérive maximum envisagé est de + ou – 15 secondes par mois.

En G-Shock qui se respecte, le boitier en résine doté de toutes les protections interne protègent le module d’à peu près… tout ! En tout cas de tout ce que l’on pourrait faire subir de manière non intentionnelle à une montre se trouvant au poignet, et probablement bien plus. Même le verre minéral protégeant l’afficheur, et qui parait sur la fiche technique un peu soft, se trouve suffisamment en retrait des bords pour ne pas faire office de point faible. Un bonheur n’arrivant jamais seul, une étanchéité à 20 Bar, ou 20 Atm ou 200m, bref de quoi faire de la plongée standard, fait aussi partie des caractéristiques. La lisibilité est excellente, de jour comme de nuit, avec la possibilité d’éclairer l’écran sur simple appui du bouton adéquate, ou avec le mouvement du bras prédéfini.

Même s’il s’agit d’un modèle relativement simple au sein de la gamme, elle propose déjà, au-delà de donner l’heure, un chronomètre au 1/100 de seconde sur une durée maximale de 24 heures et incluant les temps intermédiaires (parfait pour la piste !), un compte à rebours à la minute, sur 24 heures également, 5 alarmes plus une fonction « snooze », un calendrier automatique (radio piloté), la fonction d’heure universelle sur 29 fuseaux ainsi qu’un niveau de batterie. Pas mal pour une basique.

Le bracelet en résine, se veut tout aussi solide que le reste de la montre, ou presque. A noter qu’il se ferme sur ce modèle par une boucle avec double ardillon, pour plus de sécurité.

Il est à noter que si la montre semble un peu difficile à trouver en France, sa petite sœur GW-M5610-1ER, légèrement plus petite justement, mais proche dans ses fonctions, et un peu moins cher (comptez 129€ ttc), se trouve elle, chez tout bon revendeur officiel.

Comme indiqué précédemment, notre 5510 est alimenté par énergie solaire, plus de pile donc, mais un accumulateur donné pour 10 ans de durée de vie, cependant il n’est pas rare de les voir durer bien plus longtemps. L’autonomie, une fois chargée au maximum, est de 10 mois, rien que ça ! Pour ce faire, la montre gère son énergie, coupant l’affichage la nuit, ou lorsque l’on ne s’en sert pas pendant une longue période, elle revient à la vie dès qu’elle détectera le moindre mouvement.

Justement, il est plus que temps de passer la montre au poignet. Si le bracelet à double ardillons parait un peu raide et rétif à la manipulation, une fois en place, quel confort ! Légère, avec ses 54g, et bien plus compacte que ses dimensions ne le laissaient entrevoir, elle re ressent très peu au bras. Le bracelet bien large répartissant parfaitement la masse de la montre, on en vient même à l’oublier très vite, ne se rappelant qu’elle est là que lorsque l’on en a besoin. La lecture de l’heure autant que de la date, est évidemment particulièrement facile, même pour des yeux un peu usés comme les nôtres, et seule la manipulation des boutons renforcés paraissent un peu durs. L’illumination du cadran permet de conserver cette lecture aisée, y compris dans l’obscurités la plus totale. Et puis il n’y a pas ici cette petite appréhension que l’on peut avoir parfois, de frotter sa montre quelque part, ici, l’esprit est tranquille, la montre ne craint pas grand-chose !

Première montre, tool watch, à la recherche de fiabilité ou de précision, nombreuses sont les raisons pouvant justifier l’achat de cette G-Shock tant c’est un véritable caméléon. Certains n’hésitant même pas à la porter avec un costume ou tout autre tenue habillée, elle s’avèrera tout autant à l’aise à la plage ou à l’atelier. Universelle en quelque sorte.

 

En résumé: Modèle présenté au prix indicatif de 209€ TTC.

Dimensions:

45.4mm

Mouvement:

Quartz à alimentation solaire et mise à l'heure automatique par radio-pilotage

Boitier / Verre:

Résine/Mineral

Bracelet:

Résine, boucle double ardillon

Cadran / Luminosité:

Positif avec retro-eclairage

Complications:

Chronomètre, compte à rebours, alarme, calendrier automatique, 29 fuseaux

Étanchéité:

20ATM

Entre cornes:

20mm


L'avis de rédac' !

La toolwatch parfaite

Pas idéale pour sortir en soirée